Résumé
On doit ce récit d’une vingtaine de pages à David Roncin, qui a déjà publié deux livres consacrés au sud-est asiatique dont il s’est fait une spécialité:
« La Déesse Apsara », paru en 2019 et « Kampuchéa Résilience » – Stigmates de S-21 paru au printemps 2021.
La présente monographie revient sur l’un des pires génocides de l’Histoire, et l’un des plus récents.
Un régime communiste pro-chinois s’installe par la force au Cambodge en 1975, utilisant le rejet par la population khmère de la politique pro-américaine du gouvernement Lon-Nol . Mais si c’est avec soulagement que les cambodgiens accueillent leurs nouveaux dirigeants, ils devront vite déchanter, chassés de chez eux- Pnomh-Penh est vidée de tous ses habitants – et réduits en esclavage dans les campagnes pour participer bien contre leur gré à une absurde politique qui devait les conduire vers le bonheur.
Résultat, 1.700.000 à 2.000.000 de cambodgiens, soit un quart de la population, succomberont en moins de quatre ans de terreur aveugle. Les principaux acteurs de ce massacre , la « bande à Pol Pot « finiront en prison, ou mourront de leur belle mort.
Le régime s’effondrera lors de l’intervention vietnamienne de janvier 1979 qui libéra le pays.
Un exécutif cambodgien pro -vietnamien est alors mis en place. La présence militaire vietnamienne se réduisit rapidement, et cessa totalement en 1989. Les khmers rouges réfugiés à l’étranger, et notamment en Thaïlande, inexplicablement soutenus par les puissances occidentales, s’efforcèrent de reprendre le combat.
La fin de ce régime soutenu depuis le premier jour par la Chine, fut actée seulement en 1999 même si certains responsables khmers rouges firent partie des gouvernements suivants.